mardi 2 juin 2009

Le blog cuve...

eh oui... le week end dernier a été un peu difficile: nous nous sommes retrouvés dans un villages de monorités dao et hmong, et si l'on dit que les asiatiques ne tiennent pas l'alcool, c'est sans compter sur ces minorités en question.
J'ai eu le malheur de me retrouver à la table (euh, disons plutôt à côté, car il n'y avait pas de table) du maître de cérémonie du village (celui qui organise les mariages, improvise des chansons, et accessoirement sert les verres...) et le bougre tenait une sacrée cadence.
Alcohol de riz (ruou) pour tout le monde (je pense de l'ordre de 35-40°), et aucune chance d'y couper. Et si par malheur il se rend compte qu'après avoir trinqué, on a pas bu cul-sec, on risque la damnation (sisi!), en tout cas c'est pas poli du tout!
J'exclue toute considération quantitative pour ne pas inquiter mes parents et mon medecin sur l'état de mon foie, mais c'était beaucoup!

vous pouvez apprecier les rares photos correctes ici (notez le costume traditionnel de la femme, qui, je précise, picole aussi pas mal!) et même une petite vidéo de la chanson improvisée par notre ami Tom Sayer (peut être comprendrez vous ce surnom grâce à la photo avec le chapeau de paille, mais il est possible que le ruou ait aidé à lui trouver ce surnom).

j'avoue que ce week end, alcoholisé certe, mais très symaptique finalement (le cadre était super, mais l'eau du lac un peu trop chaude pour être rafraichissante) n'explique que mon silence de la dernière semaine.
alors pour comprendre celui de la semaine d'avant, vous pouvez voir ici mes activités (éreintantes) du week end précédent. J'anticipe les questions et je précise que Cécile a dans sa bouche une patte de faisan, Tim une queue d'écureuil grillé, et que j'embrasse un pigeon. Malheureusement, le cerf nous a été servi sans les bois, donc pas de photo, dommage (oui, c'est une région de gibier!)
et le week end d'avant a été encore pire... les preuves .

alors pour me remettre de toutes ces émotions, je suis parti aujourd'hui pour 3 semaines de vacances! je vous raconte à mon retour, et le blog relatera cette fois des khmerstories


PS: désolé pour cette dérive "je raconte ma vie"... mais bon y a quand même une petite annecdote dans ce post. malheureusement, chaque week end à été le théatre de plein d'anecdotes, mais j'ai pas le temps de tout vous raconter... ah si vous étiez là, vous sauriez (oui oui, c'est une forme d'invitation à venir au Vietnam)

dimanche 3 mai 2009

patine, age artistique

vous me pardonnerez, j'espère, l'indigence du jeu de mot... mais j'avais besoin d'un titre pour parler de l'effet de l'age et surtout du climat sur les bâtiments au Vietnam.

les maisons sont généralement crépies, le plus souvent jaune ou ocre. c'est plutôt joli et assez gai, (même si ca a un petit je-ne-sais-quoi de colonialiste, l'architecture aidant):


mais le temps, le climat, l'humidité, les moisissures et autres désagréments altèrent assez vite ces couleurs, les patinent, les usent jusqu'à faire ressortir l'enduit précédent, et parfois même les colorent différemment. et je trouve le résultat fascinant!

certains murs ressemblent à des créations involontaires, à des tableaux spontanés...





parfois la maison entière est une oeuvre :


et les mausolées des rois Nguyen à Hué sont encore mieux :

























dans les derniers exemples, les bâtiments ont quelques centaines d'années, certes, mais ils ont déjà été rénovés! il ne faut pas plus de quelques années pour faire une belle moisissure dans ce pays...

le plus caractéristique est la cité pourpre de Hué (ancienne cité impériale) car comme le site est assez énorme, les premiers bâtiments refaits sont déjà bien altérés avant que les restaurations des autres ne soient terminées. en plus Hué est la ville la plus pluvieuse et la plus humide du Vietnam, ce qui ne facilite rien.

jeudi 30 avril 2009

Les guêpes fleurissent vert

Bon le titre est assez explicite. Eh oui, mes nouvelles voisines sont des guêpes qui ont eu la super bonne idée de venir construire leur nid sur mon balcon, à 5 centimètre de la porte.

Or, je n'aime pas ces bêtes... ça ne fait pas de miel, et ça pique de temps en temps. Donc premier réflexe: détruire le nid.

Le problème, c'est que je suis au Vietnam. Donc méfiance! Il faut dire que les guêpes ont une drôle de tête ici: rayures oranges, yeux verts (d'où le choix du titre, mais saurez vous trouver de qui est cette citation tirée d'un poème assez connu? la googlelisation est interdite!)



Donc je me renseigne pour connaitre la dangerosité de ces sales bestioles. Premier réflexe, google! mais aucun résultat probant... beaucoup d'infos sur le frelon asiatique qui envahit nos belles campagnes françaises, mais rien sur les vietnamiennes qui visiblement s'exportent moins bien.

Ma seule déduction: c'est une guêpe poliste, c'est à dire une guêpe sociale, qui construit un nid sans protection autour des alvéoles. A priori, ce n'est pas dangereux... mais je reste très suspicieux.

Deuxième étape, appeler des vietnamiens pour prendre leur avis et leur demander comment détruire le nid.
Je raconte donc mon problème à la première collègue qui répond au téléphone, lui expliquant que c'est horrible, c'est affreux, que je ne sais pas quoi faire, que j'ai peur la nuit maintenant... enfin, je n'ai pas eu le temps de lui dire tout ça, car à peine mentionnais-je le nid qu'elle s'exclame: "mais c'est génial!"

"ha?" ce n'était pas vraiment la réaction que j'attendais

"mais oui! c'est un signe de prospérité! ca porte chance d'avoir un nid dans sa maision!" continue-t-elle

re "ha?" de ma part, "donc il ne faut pas le détruire?"

"ah non! tu sais, ce sont de petites bêtes tres travailleuses et très courageuses" m'explique-t-elle alors très sérieusement...

la discussion continue un peu pour aboutir à la conclusion, qu'en effet, ce n'est pas dangereux, au pire ça gratte un peu quand on se fait piquer, mais c'est tout. et si je veux vraiment le détruire, bah suffit de le casser et elle iront ailleurs.

bref, vu l'aversion viscérale que porte tout français moyen envers ces petites bêtes, c'est amusant de voir qu'ici, c'est l'inverse, et que leur présence est signe de prospérité. mais le plus amusant reste selon moi la justification et le symbolisme, le "ce sont de petits animaux très travailleurs et très courageux"!

et je ne sais pas pourquoi, mais je trouve que ça colle tellement avec la culture vietnamienne! non pas qu'ils soient tous si courageux et si travailleurs, mais ça correspond assez à leur idéaux.


donc voilà, pour l'instant je laisse le nid, ne voulant pas attirer les foudres des génies de la maison sur moi. je ne ressens pas encore vraiment les effets de l'installation de mes nouvelles voisines sur ma prospérité, mais ça ne saurait tarder. et bon, ça fait déjà trois semaines que les ai repérées, et vu la taille du nid, ce n'est pas encore trop préoccupant. il sera toujours temps de leur donner un coup de balai plus tard. et pour l'instant c'est plutôt joli et amusant à observer.

et pour l'échelle, le nid, c'est le petit truc qui intrigue mon chat:

samedi 25 avril 2009

welcome to a Vinaworld

je crois qu'il est temps d'une petite explication sur le nom de ce blog. pourquoi vinastories? tout simplement parce qu'ici tout est vinaquelquechose... et c'est vinadrôle!

exemple:

les cigarettes: Vinataba






les magasins de vêtements: VinaTex






les grandes entreprises publiques: VinaComin

(exploitations minières)






les téléphones: VinaPhone






les produits laitiers: VinaMilk






les cabinets d'avocats et de conseil: VinaLaw


etc.

je n'en rajoute pas d'autres car la liste pourrait être longue... mais où que vous soyez, en faisant un peu attention, il y a forcément un vinatruc en vue!

même les ONG s'y mettent: http://www.vinavie.org/

et tout ce qui n'est pas vina est viet: Viettel, Vietcombank, Vietsopetro, ... (la flemme pour les images)



bref, finalement, c'est un nom fort peu original que celui de mon blog pour les habitués du vietnam et du vinaway-of-life!

voilà pour le vina... pour le stories: c'est parce que je ne désespère toujours pas de switcher un jour vers l'anglais afin que même les moins francophones de mes amis puissent le lire. mais c'est pas gagné! (et puis vinahistoires ou même vinanecdotes, ca craint un peu... sans parler de vinahistoriettes)


prochain post, les nouveaux occupants de mon balcon, et le difficile voisinage, tout symbolique qu'il soit... ça vous intrigue, hein!?


gardez la vinaforme et à bientôt!

dimanche 19 avril 2009

vermicelle blanc et blanc vermicelle

Je m'adresse ici aux habitués des restaurants vietnamiens du 13° et autres arrondissement (voir peut-être même de province). Savez vous qu'ici on ne dit pas bo bun mais bun bo?

Étonnant non?

Pour les autres, je précise que le bobun est un plat vietnamo-francais à base de vermicelles sautées et de boeuf, sauté lui aussi.
Le bun bo, quant à lui, est un plat de vermicelles au boeuf sauté. Quelle différence me direz vous? Eh bien elle est énorme: les vermicelles ne sont pas sautés, mais servis dans un bouillon (fort bon d'ailleurs). Il est également possible de manger du bun bo xao, et dans ce cas là, il n'y a pas de bouillon, mais les vermicelles ne sont toujours pas sautées. si on veut vraiment un équivalent du bobun, il faut alors demander du bun bo ran, et là normalement tout est sauté.
le bun bo classique reste pourtant le plus répandu dans les rues de Hanoi.

La différence de préparation entre le bobun et le bun bo probablement liée au besoin d'adaptation aux palais occidentaux, mais je ne m'explique pas l'inversion du nom.


Bref, revenons en aux bun en elles mêmes. Il y a différents types de vermicelles au Vietnam, les bun, les pho, les mien, les my... je ne sais pas bien ce qui les différencie dans la préparation, mais le goût est indéniablement différent.

les bun font partie des plus répandues, et on les trouves tant au nord qu'au sud. bun boeuf, bun porc, bun poisson, bun escargot, bun mélangé, bun crabe, ... bref tous les assortiments sont possibles. certaines sont des spécialités de telle region, telle ville, voir de telle rue. à Hanoi, la spécialité, c'est le bun cha. c'est du bun avec des boulettes de porc grillées, et des morceaux de poitrine rillés eux aussi. ajoutez à cela quelques nems au crabe à côté, quelques feuilles de salade (à vos risques et périls, c'est là où se cachent parfois bactéries virus et autres parasites surprise) et vous obtenez un vrai bun cha traditionnel. et c'est plutôt bon.


apres c'est quand même assez variable, de la version aseptisée des restos à touriste à la version épicées et un peu louche du bui bui de rue, on passe par tous les gouts.
il y a quelques restaurants particulièrement célèbres, dont le bun cha hang manh, principalement fréquenté par des vietnamiens, ce qui est plutôt bon signe:


(la photo date de cet hiver, d'où les doudounes! aujourd'hui la mini jupe est de retour et ca pourrait être l'objet d'une anecdote, mais faut que je trouve quelques vietnamiennes qui acceptent de se faire prendre en photo)

et pour preuve de la qualité du bun cha, affiché sur tous les murs des 5 étages du resto, il y a même cette petite affiche qui certifie bien que c'est le meilleur de hanoi!


et si c'est DJ Delicious qui le dit, y a pas de raison de ne pas le croire, non?!

lundi 23 mars 2009

résultat : coup de soleil

en attendant la fin de mon récit du Têt (oui, je sais, je suis pas rapide, et pendant ce temps là il se passe d'autres choses, et je commence à accumuler les retards), vous pouvez trouver quelques photos de mon dernier week end à la plage de Mui Ne ici.

bon, il n'y a pas beaucoup de photos de la plage en elle même, mais je vous mettrai le lien vers l'album d'une copine pour compléter. et peut être même un petit post avec quelques explications...

samedi 7 mars 2009

un réveillon pas comme les autres (Têt épisode 2)

d'accord c''est un peu dépassé maintenant, mais je reprends quand même la narration du nouvel an vietnamien.

le samedi, jour de notre arrivée, a été consacré aux retrouvailles familiales, et au courses pour la préparation du Têt. Comme je l'expliquais plus haut ça a été plutôt l'occasion de découvrir les plats typiques et d'assister à mes première prières chez les ancêtres.

Le lendemain, dimanche, est le jour du réveillon du Têt, mais celui ci ne commence que le soir. Donc nous avons profité de l'inactivité du dimanche apès midi pour aller faire un tour à Hoa Lu, l'ancienne capitale du Vietnam.

Le site a beau être historique, il n'y a plus grand chose si ce n'est 2 temples dont on peu douter de l'age annoncé. (ce sera peut être l'occasion d'un autre post, mais la conception vietnamienne de la conservation et du caractère historique est assez différente de la notre). en revanche le cadre était assez joli:




















et comme c'est l'ancienne capitale des rois Lê, on peut les prier dans les temples, et j'ai trouvé que la reine était plutôt mignonne (c'est elle sur la photo).
Au Vietnam, on prie un peu tout ce qui bouge... Dieux, esprits, personnages historiques... peu importe, du moment que ça peut apporter le bonheur. Ainsi, les pagodes sont généralement dédiées aux divinités, tandis que les temples sont les demeures de personnages historiques. Même si ça parait un peu bizarre de prier des anciens généraux, il faut le ressituer dans le cadre du culte des ancêtres: ici on se place systématiquement sous la protection des morts. Ajoutez à cela le fait qu'il y a peu de noms de famille différents ici, au final il est toujours possible de trouver un général/roi à prier qui porte le même nom de famille.

il y a aussi une grotte étonnante où l'on prie plutôt des génies, et il y en a des chouette!


j'aime en particulier celui-ci:

et je mets juste une petite photo du puis (probablement magique, mais sans aucun intérêt), car il représente bien le manque parfois flagrant de compétences en puzzle des conservateurs vietnamiens :


ce qui était formidable, c'est que tous les gens m'ont expliqué que ce site est horrible car on est en permanance agréssé par des vendeuses de rue qui veulent refourger aux touristes chewing gum babioles et autres bidules à touristes. Mais, comme nous y sommes allés le jour du reveillon du Têt, il n'y avais pas un chat! personne! juste le gardien pour les motos et les moines dans les temples. pas plus. et c'était probablement mieux comme ça!


nous sommes ensuite retournés à ninh binh pour le réveillon. le repas en lui même n'était pas extraordinaire car il était constitué des mêmes plats traditionnels même s'il y en avait plus. En revanche, les prières aux ancêtres fûrent plus longues et les plats sont resté plus longtemps devant l'autel (mais ca change pas grand chose au goût). Le chef de famille, dans ce cas ci, le (beau)père de mes amis doit aussi se rendre sur la tombe des ancêtres pour la netoyer, et, j'imagine car je n'y ai pas assisté, déposer des offrandes et prier.
Comme tout bon reveillon, il y avait un feu d'artifice que nous sommes allés voir avant d'aller à la pagode. Cette dernière visite fut l'une des choses les plus amusantes. Le passage à la pagode est en effet obligatoire même s'il ne dure pas longtemps. On y brûle de l'encens, mais comme tous les vietnamiens s'y rendent ce soir là, les présentoires débordent, et il devient difficile de disposer l'encens dans les vases sans se brûler tellement ceux-ci sont pleins de batonnets en train de se consumer. Du coup la pagode baigne dans un nuage de fumée d'enscens assez irrespirable.
Dernière étape avant le retour, il faut cueillir une branche d'un des arbres qui pousse dans la pagode et la garder avec soi toute l'année pour qu'elle porte bonheur (pas de bol, mes amis ont oublié la mienne à Ninh Binh). Une sorte de rameau béni vietnamien si je peux oser cette comparaison hasardeuse...

(là je fais une petite parenthèse pour rendre hommage à Thuy (accent grave sur le u), frère de Thuy (accent aigu sur le u toujours) et époux de Thuy (accent cédille, oui, sur le u) (je vous laisse imaginer qu'il est un peu difficile de comprendre de qui on parle dans la conversation, voir même d'appeler la bonne personne...). Thuy donc qui m'a tout montré et tout expliqué (il parle un francais presque parfait alors qu'il n'a jamais vécu en france ce qui facilite pour les explications) tout au long de mon séjour. il m'a emmené avec lui systématiquement, chez les ancetres, à la pagode, et ma expliqué les différents rituels, et dans la mesure où il y en a, leurs fondements.

en revenant de la pagode, on doit normalement manger du poulet bouilli. personne n'avait vraiment faim alors personne ne m'a poussé à en manger ouf... j'ai rien contre les poulets, mais bouillis à rien et servis froids c'est un peu fadasse. ensuite, on se rend normalement les uns chez les autres pour jouer aux cartes. ca fait parti des activités annonciatrices pour l'année a venir, et il est donc décisif de gagner pour avoir une bonne année. mais comme ce soir là il faisait un temps de chien, personne n'a bougé et seul un ami de Thuy (accent grave) est venu pour jouer aux cartes. j'ai été gentiement invité à participer, et après une rapide explication des règles, première partie, mise: 25 000 Dong (soit un peu plus d'un euro). evidemment, j'ai perdu... 250 000 en tout je crois. l'avantage, c'est que les autres ont tous fini positifs et étaient donc ravis de ne pas avoir perdu le soir du Tet!

ensuite, comme tout le monde était fatigué, j'ai fini la soirée avec Thuy (toujours le même) à boire du Rhum et à discuter du vietnam jusqu'au milieu de la nuit. Apres quoi, il a fallut remonter le poulet bouilli, toujours intact, chez les ancetres et ce fut une ascention épique parsemée de relais de poulet, car escalader les tas de tuiles, c'est plus difficile quand on est éméché. et surtout, SURTOUT, il ne faut pas qu'il tombe, ce serait signe de malchance!

le lendemain, reveil un peu difficile, et petit dejeuner de Banh Chung frits difficile lui aussi... et nous voilà parti pour les premières visites du Têt. nous nous sommes donc rendus un peu plus loin dans le village pour rendre visite à la doyenne de la famille dans la maison de famille (aujourd'hui inhabitée, mais très sympatique bien qu'un peu spartiate). a la suite de quoi nous sommes allés voir l'autel de la famille. c'est un petit temple construit grâce aux dons de tous les descendants de la famille et où l'on prie l'ensemble des l'ascendance de la famille. c'est une sorte de prière des ancêtres en vrac, car ce n'est plus nominatif.















sur la photo de gauche, la famille pose devant le temple, avec de gauche à droite, le petit Dong, son grand père, la doyenne, Thuy (accent grave), la grand mère à peine plus à droite, et enfin, la grande tante si je ne me trompe pas.

c'était une très chouette visite, et ce fut malheureusement la seule car je suis parti juste apres pour Hué et Hoi An, par mécontent d'abandonner la pluie et le froid, mais un peu déçu de ne pas avoir pu assister à plus de visite car c'est cela qui fait le charme du Têt pour ce que j'en comprends.


cela a donc été une formidable expérience culturelle mais surtout humaine que d'avoir été invité à assister à cet évennement familial et crucial pour l'année à venir qu'est le Têt. j'en garde cependant deux regrets: celui de ne pas être résté un peu plus longtemps dans la famille qui m'accueillait si gentiement; et celui d'avoir découvert la vie familiale vietnamiene à cette occasion si spéciale, car, par manque de référence avec la vie quotiedienne, je n'ai pas pu apprécier toute la dimension extraordinaire que revet cet évennement, ni les changements qu'il implique dans la vie de la famille.

si j'ai le courage, je mettrai quelque mots (ou du moins quelques images) sur le reste de mes vacances de Têt, mais il faut aussi savoir arreter de regarder en arrière, et il y a plein d'autres choses plus récentes que je voudrais aussi vous narrer.